Bonjour !
Mon nom est Anne, vous m'avez, à ma demande, envoyé mon livre !
Ce message pour vous dire que je l'ai tout d'abord bien reçu, puis lu, puis relu, puis reparcouru par morceaux et que je commence, demain matin, une cure d'amaigrissement fondée sur les conseils que vous m'avez donnés dans ce livre précieux.
Je tiens à vous remercier pour tout ce que j'y ai découvert et qui était en résonance avec un ressenti plus ou moins inconscient en moi.
Enfin, des médecins et des professionnels qui ne condamnent pas "le manque de volonté" des gros, mais qui expliquent avec bon sens ce qui nous arrive !
J'ai commencé à souffrir de surpoids à la fin de l'enfance (vers 12 ans). Depuis trente ans, j'accumule les régimes, je perds et je reprends du poids.
Quand j'observe les autres autour de moi, à mon travail, dans mes relations, je m'aperçois que la plupart des gens aiment autant que moi la nourriture, et grignotent, mangent des sucreries, etc.. Pourtant, c'est moi qui suis grosse, à calories sensiblement égales.
Vous m'avez fait prendre conscience d'une chose qu'aucun médecin ne m'avait clairement dite jusqu'ici : il faut bouger, mais que cela ne signifie pas se tuer à faire du sport en salle, mais tout simplement accumuler, sur la journée, des gestes et des mouvements naturels et des réflexes de posture (monter les escaliers, marcher, se tenir droite en travail assise, ne pas se déhancher debout, etc.).
Vous m'avez conseillé de maigrir, sinon pour moi, pour mes enfants. Je m'aperçois à quel point cet argument est pertinent. J'adore mes enfants, ils sont magnifiques, pleins de vie et d'une énergie folle. J'ai envie de courir avec eux, de plonger dans l'eau, de faire du vélo. Non seulement cela va me faire du bien, mais cela va aussi créer chez eux le goût du mouvement et du sport, et j'espère casser ainsi le cercle infernal des générations successives de "gros" qui est le lot de ma famille.
Vous m'avez expliqué que maigrir est contre nature, que nos cerveaux successifs, en la matière, s'opposent farouchement. Quelle merveille : vous m'avez déculpabilisée, car, comme beaucoup de gens en surpoids, j'ai trop souvent entendu parler du « manque de volonté, de discipline » que mon poids révèlerait. D'instinct, je n'ai pas le sentiment d'être une personne nonchalante et faible, au contraire. Si les gens minces savaient à quel point il est dur de se priver de nourriture, ils reviendraient sur leur jugement.
Je vous remercie de m'avoir aidée, par la rédaction de mon livre, à aller de l'avant.
Cordialement,
Anne Schreur
Dr Pierre Dukan
vendredi 8 mai 2009
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